VOYAGE

Erasmus : mes 5 conseils pour réussir sa mobilité à l’étranger (+ mon expérience)

 

Il y a quatre ans, presque jour pour jour, je m’envolais vers Lisbonne pour y faire mon Erasmus et y vivre quelques-uns des meilleurs souvenirs de ma vie. Cette année, Smartrenting, agence immobilière spécialisée en sous-location, m’a proposé de revenir sur cette expérience et de vous dévoiler mes meilleurs conseils pour vous aider à réussir votre mobilité à l’étranger (Erasmus, mais aussi tour du monde, année de césure, voyage longue durée, stage à l’étranger…). Et je suis trop heureuse de me replonger dans tous ces souvenirs.

Financement, organisation, logement, intégration… voilà tous mes conseils pour une mobilité à l’étranger inoubliable !

Article réalisé en collaboration avec Smartrenting.


1. Financer son séjour à l’étranger

Partir un an à l’étranger, c’est formidable, mais ça a aussi un coût. Pour pouvoir profiter à fond de l’expérience et vous en sortir financièrement, il existe plusieurs options :

  • Demander une bourse : tout d’abord, vous pouvez prétendre à des bourses pour vous aider si vous partez étudier à l’étranger. Renseignez-vous auprès de votre écoles ainsi qu’auprès des anciens Erasmus. Pour ma part, j’avais pu bénéficier de la bourse Erasmus+ (il me semble que la majorité des étudiants peuvent y prétendre) ainsi que de la bourse BOUSSOLE de la région Alsace. Vérifiez si votre région en propose une aussi ! Enfin, il existe également la bourse AMI. Toutes ces bourses nécessitent des papiers à remplir et des documents à envoyer, notez les délais et soyez dans les temps pour les demander.
  • Travailler sur place : parfois, on n’a pas le choix et se trouver un job sur place est la meilleure façon de subvenir à ses besoins. Vous pouvez choisir de cuisiner dans un fast food, distribuer des flyers, servir dans un café… mais pensez également à tirer profit de votre statut d’étranger en donnant des cours de français ou en étant fille au pair !  C’est aussi une bonne façon de faire des rencontres et d’apprendre la langue sur place. En revanche, ça vous laisse très peu de temps libre pour vraiment profiter de la ville et du pays.
  • Sous-louer son appartement : cette solution est parfaite pour se faire un beau complément de revenu lors de votre mobilité et convient à tout le monde dès lors que vous partez plus de deux semaines : stage à l’étranger, tour du monde, année de césure, roadtrip, vacances, voyage longue durée… Sous-louer votre appartement vous permet donc, d’une façon simple, de recevoir plusieurs centaines d’euros par mois sans avoir besoin de travailler sur place et/ou d’être sûr de retrouver votre appartement à votre retour. Par contre, attention à ne pas le faire n’importe comment pour rester dans la légalité. Smartrenting est une agence immobilière spécialisée dans la sous-location. 

Une de mes amies a fait appel à leurs services pendant son tour du monde pour plusieurs raisons : vous avez la garantie d’avoir votre loyer payé tous les mois, même s’ils ne trouvent pas de sous locataire, et c’est 100% gratuit (pas de commissions, de frais annexes, etc.). En plus, c’est légal (que vous soyez propriétaire mais aussi locataire : l’agence s’arrange directement avec votre proprio), et votre appartement est assuré pendant votre absence par leur partenaire AXA : vous pouvez dormir tranquille !

J’ai eu un coup de coeur pour le projet parce qu’il a été créé par 3 jeunes de 25 ans qui avaient envie de faciliter les découvertes, les voyages et l’ouverture au monde. Depuis leur startup a bien grandit et ils ont maintenant des milliers d’apparts à gérer, et emploient plus de 50 personnes ! J’aurais ADORÉ les connaître plus tôt pour retrouver mon appartement en rentrant d’Erasmus. Info supplémentaire, ils ont des agences partout en France, dont une 1 rue de la division Leclerc à Strasbourg.

2. S’organiser avec les détails pratiques (téléphone, internet, transport…)

Partir à l’étranger pour plusieurs mois, c’est un peu recommencer une nouvelle vie… Avec toute la paperasse qui va avec ! Réalisez une checklist de tout ce que vous aurez besoin de faire (visa, nouveau forfait téléphone, abonnement box internet, carte de transport, carte étudiante du pays…) et réunissez le tout dans un classeur pour ne rien perdre. Souvent, pour vous aider, il y a des associations Erasmus dans votre école qui distribuent des kits pour les nouveaux élèves étrangers. Par exemple, j’ai reçu un guide de la ville, une carte SIM portugaise, une carte étudiante à remplir, des infos sur les démarches administratives… Petit conseil : si vous partez en Europe, il y a fort à parier que votre opérateur téléphonique ne vous surtaxera pas (grâce à la loi européenne sur les données mobiles). C’est une bonne nouvelle ! Et pour le reste des démarches, essayez d’en faire un maximum depuis la France (via internet notamment) ou imprimez d’avance tous les papiers justificatifs pour les démarches à faire dans le pays étranger (photo d’identité, photocopie du passeport etc.).

 3. Trouver un logement

Je crois que c’est la partie qui m’a demandé le plus de temps avant mon Erasmus. Ce n’est jamais une mince affaire ! Je vous conseille donc, dans un premier temps, d’étudier les quartiers où vous voulez habiter (en fonction de la distance avec l’école ou des transports, de la tranquillité du quartier, du prix des loyers etc). Essayez de le faire AVANT votre départ, pour ne pas à avoir à angoisser sur place si vous ne trouvez pas. Il existe différentes façons pour le trouver : les agences immobilières sur place, les hébergements étudiants, les sites d’annonces de particuliers, mais aussi Facebook qui est une vraie mine d’or. En effet, souvent, il existe des groupes Facebook “Français à Lisbonne”, “Français à Madrid”… où les internautes se partagent leurs bons plans et leurs appartements. Je vous conseille vraiment de vous y inscrire ! Ne loupez pas le coche des changements de locataires (souvent à la fin de l’année scolaire aux alentours de juin ou août). Enfin, restez vigilants : qui dit recherches depuis la France, dit impossibilité de visiter le logement. Il arrive que certaines personnes peu scrupuleuses arnaquent les étudiants étrangers (c’est arrivé à quelqu’un que je connais). Demandez des justificatifs, chercher les anciens locataires, mandatez un ami sur place pour vérifier, checker sur Google maps, ne faites pas de dépôts de garantie hâtifs… L’idéal serait de prévoir quelques jours sur place avant le déménagement pour visiter un maximum de lieux. Dans mon cas, j’avais trouvé une résidence étudiante avec d’excellents avis sur Internet que j’avais réservée depuis la France.

4. S’intégrer dans sa nouvelle école/entreprise

Vous partez de zéro et c’est le moment de commencer à s’intégrer ! Comme je vous en ai parlé précédemment, les groupes de Français à l’étranger sont géniaux pour faire des rencontres avec des personnes dans la même situation que vous et découvrir tous les événements de la ville susceptibles de vous intéresser. N’hésitez surtout pas à sortir et à faire de nouvelles rencontres ! Si vous êtes en entreprise, déjeuner avec vos collègues, suivez-les en afterwork, proposez-leur des sorties… à l’université, inscrivez-vous aux activités et aux événements de l’école, participez aux travaux de groupe (j’avais pris l’option cinéma et pendant toute l’année, on a travaillé sur un film avec des filles qui sont devenues de super amies !)… Encore une fois, l’association Erasmus de la ville va vous être d’une grande aide : foncez y faire votre carte de membre, participez à leur soirée mais aussi à leurs voyages ! D’ailleurs, pourquoi ne pas y être bénévole pour rencontrer du monde ? Autre idée, les résidences étudiantes facilitent aussi les échanges et les rencontres (on organisait souvent des soirées à thèmes pour partager les cultures de nos pays où j’habitais).  En bref, ne soyez pas timide, allez vers les autres. Votre Erasmus, c’est une fois dans votre vie alors je compte sur vous pour en profiter au mieux !

5. S’imprégner au maximum de la culture du pays

Si s’entourer d’étudiants français peut être très rassurant au début, hors de question de passer votre année uniquement avec eux à parler votre langue maternelle ! Mélangez-vous avec les étudiants de votre université d’accueil (pour les travaux de groupe par exemple), trouvez-vous un job étudiant (je travaillais dans une agence de mannequins à Lisbonne et j’ai beaucoup appris sur la langue, la ville et les coutumes du pays) ou participez à des activités avec des locaux (cours de cuisine chez l’habitants, découverte de la ville par des bénévoles…), découvrez des restaurants typiques pour goûter à la cuisine locale, écoutez la radio pour découvrir les chansons du pays, participez aux événements nationaux et surtout : prenez des cours de langue ! Pour l’apprendre si vous y êtes totalement étranger ou pour vous perfectionnez si vous la maîtrisez déjà, votre année d’Erasmus est l’occasion rêvée pour rentrer bilingue ! Outre l’expérience très enrichissante que représente cet échange, faites-en un véritable atout sur votre CV.

>>> Lire aussi : La vérité sur l’Erasmus en gifs (humour) <<<


Je n’ai qu’une envie, c’est d’y retourner. Mais maintenant c’est à votre tour : grâce à ces petits conseils, c’est à vous de profiter au maximum et vous créer des souvenirs à vie ! Vous avez prévu de partir ou vous êtes partis dans quelle(s) ville(s) ?

XXX, Léa-Marie

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